smile.
“ I ’ d do it, if that ’ s what you want. ”
“ You ’ re not quite as well-mannered as I thought you were, ” she said. When I dismissed this with a laugh, she added: “ Your cousin has already gone. ”
“ Yes, he is my cousin, ” I confirmed quite unnecessarily. “ I also noticed a while ago that he had left. I ’ m sure he ’ s taking his rest cure. ”
“ Nous causons de votre cousin. Mais c ’ est vrai , you are all a little bourgeois . Vous aimez l ’ ordre mieux que la libert é , toute l ’ Europe le sait . ”
“ Aimer . . . Aimer . . . Qu ’ est-ce que c ’ est! Ç a manque de d é finition, ce mot-l à . What one man has, the other loves, comme nous disons proverbialement , ” I contended. “ I have been giving freedom some thought of late, ” I continued. “ That is, I heard the word mentioned so often, that I started thinking about it. Je te le dirai en fran ç ais what I ’ ve been thinking. Ce que toute l ’ Europe nomme la libert é est peut- ê tre une chose assez p é dante et assez bourgeoise en comparaison de notre besoin d ’ ordre — c ’ est ç a! ”
“ Tiens! C ’ est amusant. C ’ est ton cousin à qui tu penses en disant des choses é tranges comme ç a? ”
“ No, c ’ est vraiment une bonne â me , his is a simple temperament, not prone to dangers, tu sais. Mais il n ’ est pas bourgeois, il est militaire . ”
“ Not prone to dangers? ” she repeated with great effort . . . “ Tu veux dire: une nature tout à fait ferm é e, s û re d ’ elle-meme? Mait il est s é rieusement malade, ton pauvre cousin . ”
“ Who told you that? ”
“ We all know about one another here. ”
“ Did Director Behrens tell you that? ”
“ Peut- ê tre en me faisant voir ses tableaux . ”
“ C ’ est- à -dire: en faisant ton portrait ? ”
“ Pourquoi pas. Tu l ’ as trouv é r é ussi, mon portrait? ”
“ Mais oui, extr ê mement. Behrens a tr è s exactement rendu ta peau, oh vraiment fid è lement. J ’ aimerais beaucoup ê tre portraitiste, moi aussi, pour avoir l ’ occasion d ’ é tudier ta peau comme lui . ”
Then I gazed mutely a while longer at the ceiling, at Venus ’ s thighs. How selfishly had I grown accustomed to this new role! My God! What an amorphous stain these thighs of Venus were in comparison to this skin!
“ Let ’ s do that, ” I said mechanically again. And so we went on speaking softly, our conversation covered by the piano. “ Let ’ s sit here and watch, as if in a dream. It is like a dream for me, you know, for me to be sitting here like this — comme un r ê ve singuli è rement profond, car il faut dormir tr è s profond é ment pour r ê ver comme cela . . . Je veux dire: C ’ est un r ê ve bien connu, r ê ve de tout temps, long, é ternel, oui, ê tre assis pr è s de toi comme à pr é sent, voila l ’ é ternit é . ”
“ Po è te ! ” she said. “ Bourgeois, humaniste et po è te . . . ”
“ Je crains que nous ne soyons pas du tout et nullement comme il faut! ” I responded. “ Sans aucun é gard . Nous sommes peut-etre life ’ s orphans, tout simplement . ”
“ Joli mot. Dis-moi donc . . . Il n ’ aurait pas é t é fort difficile de r ê ver ce r ê ve-l à plus t ô t. C ’ est un peu tard que monsieur se r é sout à addresser la parole à son humble servante . ”
“ Comment? C ’ é tait une phrase tout à fait indiff é rente, ce que j ’ ai dit l à . Moi, tu le remarques bien, je ne parle gu è re le fran ç ais. Pourtant, avec toi je pr é f è re cette langue á la mienne, car pour moi, parler fran ç ais, c ’ est parler sans parler, en quelque mani è re — sans responsabilit é , ou comme nous parlons en r ê ve. Tu comprends? ”
“ A peu pr è s . ”
“ Ç a suffit . . . Parler, ” I continued, “ pauvre affaire! Dans l ’ é ternit é , tu sais, on fait comme en dessinant un petit cochon: on penche la t ê te en arri è re et on ferme les yeux
Ruth Wind, Barbara Samuel