254-255)
89. «Voilà donc un cas au moins où le prix (le prix du travail) est réglé, d’une manière permanente, par le rapport de l’offre à la demande.» ( J. R. McCulloch «Discours sur l’origine, les progrès, les objects particuliers, et l’importance de l’économie politique…» Traduit de l’anglais par G me Prévost, Ginebra y Paris, p. 187)
90. «… de donner une déduction logique des principes de l’économie politique…» ( ibidem , p. 88)
90. «… expose presque tous les sujets de discussion. Il a su débrouiller et simplifia les questions les plus compliquées et les plus difficiles, poser les divers principes de la science dans leur ordre naturel…» ( ibidem , p. 88)
90. «On peut élever un doute sur l’influence des terres inférieures pour régler les prix, en ayant égard, comme on le doit, à leur étendue relative .» ( ibidem , p. 177)
90. «… Mr. Mill use de cette comparaison: “Supposez que toutes les terres en culture dans un certain pays soient de même qualité et donnent les mêmes profits aux capitaux qu’on y applique, à l’exception d’un seul acre, qui donne un produit sextuple de celui de tout autre”. (Mill, Elements etc., p. 71, 2 de édit. angl.) Il est certain, comme M. Mill le prouve, que le fermier de ce dernier acre ne pourrait point élever son fermage, et que les cinq sixième du produit appartiendraient au propriétaire. Mais si l’ingénieux auteur avoit pense à proposer une fiction semblable pour le cas inverse, il aurait reconnu que le résultat étoit différent. En effet supposons toutes les terres au niveau, excepté un acre de terre inférieure. Que sur cet acre unique, le profit de capital soit la sixième partie du profit sur tout autre. Pensé-t-on que le profit de quelques millions d’acres fût forcé [497] de se réduire à la sixième partie de son profit habituel? Il est probable que cet acre unique n’auroit pas d’effet, parce que les produits quelconques (spécialement le blé) étant portés au marché, ne souffriraient point sensiblement de la concurrence d’une portion minime . Nous disons donc que l’assertion ricardienne sur l’effet des terres inférieures doit être modifiée par l’étandue relative des terres de fertilité inégales» ( ibidem , pp. 177-178)
91. «… nous reconnoissons qu’en général le taux des profits agricoles règle celui des profits industriels. Mais en même temps nous ferons remarquer que ceux-ci réagissent nécessairement sur les premiers. Quand le prix du blé vient à un certain point, les capitaux industriels s’appliquent aux terres et réduisent nécessairement les profits agricoles.» ( ibidem , p. 179)
92. «… ne semble-t-il pas que, si la demande croissante des capitaux fait hausser le prix des ouvriers, c’est-à-dire le salaire, on n’a pas raison d’affirmer que l’offre croissante de ces mêmes capitaux ne peut point faire baisser le prix des capitaux, en d’autres termes le profit ?» ( ibidem , p. 188)
92. «… l’état prospère commence par faire hausser les profita, et cela long-temps avant que l’on cultive les nouvelles terres; de sorte que, lorsque celles-ci exercent leur influence sur la rente en déduction des profits, ceux-ci, bien qu’immédiatement diminués, restant encore aussi élevés qu’ils étoient avant le progrès… Pourquoi à une époque quelconque, cultive-t-on les terres de qualité, inférieure? Ce ne peut être qu’en vue d’un profit au moins égal au profit courant . Et quelle circonstance peut amener ce taux du profit sur de telles terres? L’accroissement de la population… Pressant… sur la limite des subsistances, elle fait hausser le prix des aliments (du blé en particulier), du manière à donner de gros profita aux capitaux agricoles. Les autres capitaux affluent sur les terres; mais comme celles-ci sont d’une étendue bornée, cette concurrence a un terme; et il arrive enfin qu’en cultivant des sols plus